Bibliothèque: fresque coupée en deux !
Mme Esnault et M.Julien avaient peint ensemble une fresque d'environ douze mètres de long, sur les murs en angle de la bibliothèque, représentant Ruaudin hier et Ruaudin aujourd'hui. Au conseil municipal du 20 février dernier, Mme Heulot a déclaré que celle-ci se composait de trois parties comme en témoigne la vidéo ci-dessous.
Elle y déclare également qu'un des morceaux avait déjà été dissocié. Elle envisageait de couper la partie restante en 2 morceaux.
Les échanges furent difficiles avec les réalisateurs de la fresque, ces derniers trouvant que leur travail serait dénaturé. Pour Mme Esnault, le fractionnement était un non sens puisque ces deux morceaux étaient liés, formant un tout, comme vous pouvez le voir sur cette photo de la fresque entière.
Sollicités pour venir constater la fin des travaux, les élus de l'opposition ont pu constater que cette fresque a, selon le désir de Mme Heulot, été coupée en deux. Une partie est restée à son emplacement d'origine, la seconde a été placée sur le mur, dans un couloir, comme en témoigne la photo ci-dessous:
Ainsi donc, à présent, les deux éléments de la fresque étant séparés, cela revient à exposer deux tableaux dont le lien n'est plus évident ce qui réduit considérablement la portée de leur message initial. Ils perdent ainsi le sens mis par les peintres, puisqu'il n'y a aucune explication justifiant ce choix, ni aucun commentaire relatant l'historique.
Lors de son installation, la presse l'avait d'ailleurs décrite comme relatant l'évolution historique de Ruaudin par l'article suivant:
Non, Madame la première adjointe cette fresque n'était pas en trois morceaux comme vous l'avez affirmé,
mais une seule Å“uvre artistiquement indissociable.
S'il existait bien un autre panneau, réalisé en 2005 et se trouvant en hauteur, sur la façade de la bibliothèque, il n'avait aucun rapport avec la fameuse fresque. Ce panneau a été depuis remplacé par un nouveau motif.
Maintenant, vous avez tous les éléments pour comprendre ce qui s'est réellement passé, mais force est de constater que Mme Heulot a fait une présentation inexacte des choses, peut-être par ce que cela arrangeait son projet. Nous n'osons imaginer que ce soit pour des raisons politiques, plus personnelles. A vous de juger!...
Bien que Monsieur le Maire ait déclaré que la décision lui appartenait et qu'aucune concertation n'était obligatoire, il nous semble que celle-ci s'imposait pour le respect des œuvres comme celui des artistes.
Il est regrettable que ces désaccords n'aient pu se régler dans la sérénité, Mme Heulot ayant mis en œuvre son point de vue, sans tenir compte de leur avis.
Ce semblant de concertation ne correspond pas à notre vision de la démocratie.
Ils vous avaient pourtant promis:
" Ecoute et proximité!"